L'Acérola, la super vitamine C naturelle

L’acérola est un arbre à feuillage persistant et aux fleurs rouge vif qui pousse naturellement en Amérique Latine et plus spécifiquement au Brésil et au Pérou, dans la forêt amazonienne. Son fruit, également appelé acérola, ou cerise des Antilles, ou encore cerise des Barbades, intéresse les chercheurs pour sa haute teneur en vitamine C. Rouge lui aussi, il ressemble à nos cerises et produit un goût acidulé.

Quels sont les bienfaits de l’acérola ?

L’acérola intéresse le monde médical pour sa concentration exceptionnelle en vitamine C. Elle en fait un fruit idéal en cas de fatigue, mais aussi pour renforcer le système immunitaire et lutter notamment contre toutes les affections qui nous touchent pendant l’hiver. La consommation d’acérola peut également être associée à d’autres plantes, afin de créer un cocktail anti-inflammatoire naturel très efficace.

Le Brésil est le plus gros producteur mondial d’acérola. L’arbre ne poussant que dans des régions restreintes géographiquement, l’acérola est souvent conditionné sous forme de compléments alimentaires, d’autant que son fruit est sensible à la chaleur et se conserve mal. Vous pouvez ainsi trouver l’acérola sous forme de jus, gélules, comprimés ou poudres.

À quoi ressemble l’arbuste de l’acérola

L’arbre de l’acérola mesure entre 2 et 5 mètres de haut. Son feuillage est persistant et produit des feuilles opposées, de forme ovale ou elliptique, avec une terminaison très pointue. Elles mesurent entre 2,5 et 7,5 centimètres. L’arbre produit des fleurs d’un rouge particulièrement vif qui s’ouvrent trois fois par an.

Après leur épanouissement, les fleurs laissent place au fruit. L’acérola est souvent surnommé cerise des Barbades en raison de sa ressemblance avec la cerise que nous connaissons en Europe. Il en prend la forme ronde, la taille et la couleur, ainsi que la queue qui peut demeurer attachée lorsque le fruit est cueilli. Cependant, l’acérola n’est pas toujours rond, en le regardant de plus près, il peut présenter des quartiers, un peu comme un poivron. Par ailleurs, la cerise des Antilles possède trois noyaux et sa chair est jaune orangé.

L’acérola pousse principalement dans les forêts amazoniennes de façon naturelle, mais il peut aussi être cultivé pour des raisons commerciales, comme c’est notamment le cas au Brésil. À l’état sauvage, on le trouve principalement au Pérou, Venezuela, Brésil, ainsi que dans les Antilles.

La composition du fruit de l’acérola

Le fruit de l’acérola contient en moyenne 1,8 grammes de vitamine C pour 100 grammes de pulpe. Cela signifie qu’un fruit, de la taille d’une cerise, contient entre 30 et 40 fois plus de vitamine C qu’une orange. Le fruit contient un haut taux de flavonoïdes qui aident l’organisme à assimiler de façon beaucoup plus efficace la vitamine C.

 Il contient aussi d’autres éléments précieux pour la santé : vitamine B5, potassium, magnésium, phosphore, vitamine A (bêta-carotène), calcium et fer.

Quelles sont les propriétés médicinales de l’acérola ?

L’acérola est connu depuis fort longtemps en Amérique Latine. On retrouve des traces de sa consommation chez les Indiens d’Amazonie. Ce sont les conquistadores espagnols qui lui ont donné son nom : acerola ou azérole. Il doit son nom scientifique - Malpighia glabra ou Malpighia punicifolia - au naturaliste suédois, Carl von Linné, qui est aussi le fondateur de la nomenclature binominale. Il choisit de le baptiser en l’honneur d’un naturaliste et botaniste italien du XVIIe siècle, Marcello Malphigi.

À l’époque des conquistadores, l’acérola était déjà très prisé pour sa haute teneur en vitamine C. Les navigateurs étaient confrontés à des carences terribles lors de leurs voyages en mer qui duraient de très longs mois. Le scorbut faisait des ravages à bord et les marins en mouraient massivement. Le petit fruit de l’acérola est alors apparu comme un remède miracle. Comme il se conserve mal, ils en fabriquaient des jus qui se conservaient plus facilement. Les Indiens d’Amazonie le consommaient également pour lutter contre les troubles hépatiques, la dysenterie et les diarrhées.

Depuis les années 1950, l’acérola a été conditionné sous forme de complément alimentaire pour pallier ses problèmes de conservation.

L’apport en vitamine C et le renforcement du système immunitaire

La vitamine C nous est extrêmement précieuse. Elle permet de lutter contre la fatigue générale et tous les phénomènes d’asthénie. Son action bénéfique pour renforcer le système immunitaire a depuis longtemps été prouvée. L’acérola est très utile en traitement préventif, comme curatif, pour les affections hivernales : grippe, rhinopharyngite, coup de froid, etc.

La vitamine C exerce également un pouvoir antioxydant qui bloque l’effet des radicaux libres et retarde le vieillissement des cellules.

En outre, la vitamine C améliore les capacités physiques, mais aussi intellectuelles.

Les autres bienfaits de l’acérola

L’acérola favorise également le renforcement des dents, des vaisseaux sanguins et des os. Il contient du fer et aide également l’organisme à mieux assimiler le fer : celui qu’il apporte lui-même, mais aussi le fer issu d’autres sources.

L’acérola est aussi étudié pour contrer les effets délétères du cholestérol. Il exercerait un effet protecteur contre le LDL, le mauvais cholestérol.

L’acérola est aussi parfois utilisé comme détoxifiant et reminéralisant, en cas de surmenage. Enfin, il semblerait qu’il aide au sevrage tabagique, même si les résultats des recherches en cours soient pour l’instant considérées comme peu fiables, car subjectifs.

Les contres indications liées à la consommation d’acérola

Il n’existe pas de contres indications liées à la consommation d’acérola, car il ne produit aucun effet secondaire avéré. La seule réserve concerne la quantité, mais comme c’est le cas pour la vitamine C en général. Si vous en consommez trop, vous pouvez subir quelques désagréments passagers (nausées, douleurs abdominales voire des diarrhées), mais aucun effet grave.

L’acérola augmente légèrement l’acide urique. L’effet étant faible, il ne pose pas de problème à une personne en bonne santé. Si vous souffrez de calculs rénaux ou de goutte, vous devez limiter votre consommation d’acérola.

Il n’existe pas non plus de contres indications si vous le consommez avec d’autres plantes médicinales ou d’autres compléments alimentaires.

Vous pouvez même l’utiliser en synergie pour améliorer son effet. En cas de grande fatigue, vous pouvez l’associer à la spiruline, la guarana ou le ginseng. Si vous souffrez d’affections hivernales, vous pouvez l’ajouter à un complément à base de saule et/ou de pélargonium.

Interaction de l’acérola avec des médicaments

Il est préférable d’éviter de consommer de l’acérola avec certains médicaments, comme les anticoagulants et les œstrogènes.

Les compléments alimentaires à base d’acérola

Vous trouverez des compléments alimentaires sous forme de gélule, comprimés, poudres et jus. En revanche, il n’existe pas de crèmes, car le fruit ne prodigue aucun bienfait particulier en soins externes. Il n’existe pas non plus d’huile essentielle d’acérola.

Comme pour tous les compléments alimentaires proposant de la vitamine C, il est important de vous procurer un produit qui utilise une base biologique, c’est-à-dire le fruit lui-même et non une vitamine C synthétique.

En tenant compte du taux naturel en vitamine C de l’acérola, vous ne pouvez pas trouver un complément alimentaire dépassant les 1,8 % en acide ascorbique. Si le chiffre est supérieur, c’est le signe qu’il s’agit d’un produit chimique, avec une vitamine C de synthèse.

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